Jacky

 Jacky JAMAIN

74 ans, retraité

Pacemaker pour BAVc– Artérite des membres inférieurs




J’ai eu la poliomyélite à 2 ans.

J’ai été greffé du foie en février 2020 et après j’ai fait une éventration en 2021. L’éventration ne devait pas durer longtemps mais j’ai fait 3 jours de coma après l’opération. C’est à la suite de ça que les médecins ont trouvé mon problème cardiaque, en faisant les examens pour ma greffe hépatique.

En juin 2020, j’ai fait un malaise après le déjeuner, j’ai dit à ma femme : « il faut que je me lève, ça ne va pas ». Et puis je suis tombé, je me suis écroulé. Ce sont les pompiers qui sont venus. J’ai eu une pile (pacemaker) car j’avais fait une syncope.
J’ai du diabète. 
Mes valves (aortique et mitrale) sont modérément rétrécies, il faut les surveiller régulièrement.

En faisant d’autres examens, on a vu que j’avais de l’artérite.
Avant j’allais à la chasse, je marchais et je n’avais pas mal aux jambes.
Maintenant, j’ai mal aux jambes, mais ça dépend des jours. Je ne pourrai plus faire ce que j’ai fait, il y a aussi l’âge. La chasse, je ne pourrai plus y aller, car j’ai trop de difficulté à marcher, ça me manque. J’adorais ça. 

J’aime jouer aux boules, retrouver les amis. 
Ma femme fait partie de tellement d’associations qu’on fait des choses régulièrement, on rencontre de nouvelles personnes. 

Ce n’est pas facile de dire aux gens les choses comme «il faut arrêter de boire» …
Il y a un régime strict pour la greffe, mais il faut aussi penser à la personne qui a fait le don. 
Je dis un grand merci aux personnes qui font des dons. 
Je suis reconnaissant, c’est grâce à ce don que je suis encore en vie, j’ai changé plein de choses dans ma vie, au niveau alcool et alimentation. 
Il y a des gens qui incitent pour la boisson, mais moi je suis ma ligne, elle est tracée. Et maintenant il y a du vin sans alcool.

Il faut du courage, il faut y aller, il ne faut pas avoir peur, au contraire. 

A l’hôpital, ils m’appelaient «le miraculé». J’ai toujours eu le moral, tout le temps.

On peut faire entièrement confiance aux soignants, je remercie tout le monde, tout le personnel hospitalier. C’est parfois difficile mais quand on se connait, on a confiance.
En faisant un peu attention, on vit bien, il faut respecter. 

Ma devise :
Il faut du courage, il faut y aller, il ne faut pas avoir peur, au contraire. 
A l’hôpital, ils m’appelaient le miraculé. J’ai toujours eu le moral, tout le temps.
On peut faire entièrement confiance aux soignants, je remercie tout le monde, tout le personnel hospitalier.